FAQ de la copropriété

Nous souhaitons apporter notre aide aux novices afin de comprendre simplement l’organisation et le fonctionnement d’une copropriété.

Vous trouverez ici une liste des indispensables pour un Syndic bénévole au niveau du fonctionnement d’une copropriété.

Comprendre l’organisation d’une copropriété

Définitions

Il s’agit de la loi du 10 juillet 1965 et son décret d’application du 17 mars 1967. Depuis ces deux dates, de nombreuses lois ont été votées avec  leurs décrets d’application. Les dernières évolutions datent de la loi ELAN du 23 novembre 2018 et de l’ordonnance du 30 octobre 2019. Le seul site à jour des différentes versions de la loi est le site LEGIFRANCE.

De façon simplifiée, un immeuble peut se diviser en deux catégories :

  1. Les appartements que l’on appelle des « parties privatives » qui sont la propriété de celui qui détient un titre de propriété. Le propriétaire en fait presque ce qu’il veut sauf à ne pas nuire aux autres propriétaires.
  2. Ce qui n’est pas privatif est commun à l’ensemble des propriétaires. On les appelle les « parties communes » sous-entendu à l’ensemble des  propriétaires.

Le terme « copropriété » s’applique aux « parties communes » qui sont la propriété partagée entre tous les copropriétaires de parties privatives.

Le syndicat de copropriété est la collectivité regroupant les copropriétaires de l’immeuble. Il est en notamment autre chargé de la gestion et de la conservation des parties communes de l’immeuble. Sa création est automatique entre copropriétaires mais il doit  être immatriculé et bénéficie de la personnalité morale.

  • immatriculation
  • assurance responsabilité civile

Syndic

Un syndicat de copropriétaires est géré par un syndic qui met en œuvre les décisions des copropriétaires. Les décisions du syndicat de copropriété sont prises en assemblée générale par les copropriétaires et exécutées par le syndic. Le syndic est donc le mandataire de l’assemblée générale.

Le syndic est nommé par tous les propriétaires de lots privatifs (copropriétaires) réunis en assemblée générale (AG).

Le syndic est celui qui gère les parties communes de la copropriété. On l’appelle le syndic de la copropriété ce qui montre bien que sa fonction est limitée à la gestion des parties communes puisque seules les parties communes sont la propriété commune de tous les propriétaires de lots privatif.

Le syndic est le mandataire de l’assemblée générale ce qui signifie qu’il reçoit ses ordres des copropriétaires réunis en assemblée générale. Sans résolution votée par l’AG point de mission sauf pour ce qui est défini par la loi et notamment par l’article 18 de la loi du 10 juillet 1965. qui lui permet de prendre des décisions dans l’urgence qui seront entérinées par l’assemblée plus tard.

Premier exemple de mission visée par l’article 18 de la loi du 10 juillet 1965 :
« le syndic a pour mission d’établir et de tenir à jour et à disposition des  copropriétaires un carnet d’entretien de l’immeuble conformément à un contenu défini par décret. »

Deuxième exemple visé par le décret du 17 mars 1967 :
« en cas d’urgence, le syndic peut lancer certains travaux, dans certaines conditions définies par la loi, avant de faire une assemblée générale. »

Article D37 du décret du 17 mars 1967 :
« Par dérogation aux dispositions de l’article 35 ci-dessus,  il peut, dans ce cas, en vue de l’ouverture du chantier et  de son premier approvisionnement, demander, sans  délibération préalable de l’assemblée générale mais  après avoir pris l’avis du conseil syndical, s’il en existe  un, le versement d’une provision qui ne peut excéder le  tiers du montant du devis estimatif des travaux. » 

Elles sont au nombre de quatre :

  1. Gérer la trésorerie de la copropriété c’est-à-dire assurer un équilibre entre les dépenses et le financement de ces dépenses en faisant voter un budget adapté au fonctionnement de la copropriété. Le financement des dépenses budgétisées est assuré par des suivis par des appels de fonds.
  2. Produire les comptes du syndicat de la copropriété, le plus souvent en utilisant un logiciel dédié adapté comme Copro-Eco qui, en plus d’être adapté permet à ses utilisateurs d’être suivis et conseillés par un expert-comptable seul professionnel habilité par la loi à réaliser de prestations comptables rémunérées dans le domaine des comptabilités réglementées comme celui des copropriétés.
  3. Gérer l’entretien et les travaux des parties communes en faisant appel soit à des entreprises soit à des architectes en cas de gros travaux.
  4. Gérer les contentieux du syndicat avec les copropriétaires ou avec les tiers, le plus souvent en faisant appel à des avocats.

Ainsi que mettre en application les résolutions de l’assemblée générale, notamment pour  tout ce qui concerne les travaux hors budget.

Toutes les décisions sont prises par les copropriétaires réunis en assemblée générale.

En dehors des règles fixées par la loi, pour qu’un ordre donné par les copropriétaires au syndic soit valable, il faut que ces copropriétaires soient réunis en assemblée générale.

Au cours de ces AG, les copropriétaires votent. Il existe plusieurs types de votes et donc plusieurs types de majorité. On parle de majorité article 24, ou article 25 ou article 26 ou unanimité.

Tantièmes et parts de copropriété

Les tantièmes de propriété d’un propriétaire de lot privatif représentent la proportion de la surface privative de son lot par rapport au total des surfaces privatives de la copropriété. Les tantièmes de propriété sont utilisés pour voter en assemblée générale pour tout ce qui concerne les parties communes générales.
Ils sont calculés par les géomètres-experts tout comme les coefficients d’utilité qui dépendent de l’appréciation que les géomètres experts ont des situations.

Les tantièmes de charges représentent la proportion de charge qu’un copropriétaire va devoir payer. Il existe des tantièmes de charges dans chaque catégorie de charges (générales, ascenseurs, bât. A, bât. B etc.).
Ils sont issus des tantièmes de propriété auxquels on affecte des coefficients d’utilité.

Dans le règlement de copropriété, chaque lot se voit attribuer un nombre de tantièmes permettant de répartir les charges communes générales et les tantièmes attribués à chaque lot en fonction de la catégorie de charge (ascenseur par exemple).

Tantièmes : c’est un terme générique qui signifie proportion par rapport à un montant total. Par exemple : 20/4750.
Millièmes : on parle de millièmes au lieu de tantièmes lorsque la proportion est calculée par rapport à 1000. Par exemple 20/1000.

Majorité simple : il s’agit de la majorité des présents ou représentés soit 50 % +1 tantième. Les voix des absents ne sont pas prises en compte. Elle est définie par l’article 24 de la loi.

Majorité absolue : il s’agit de la majorité en voix de tous les propriétaires soit 50 % + 1 tantième de l’ensemble de la copropriété. les voix de tous les copropriétaires, même absents, sont prises en compte elle est définie par l’article 25 de la loi.

Double majorité : il s’agit de la majorité des ⅔ des tantièmes associés à la majorité des copropriétaires en nombre. Elle est définie par l’article 26 de la loi.

Unanimité : comme son nom l’indique, il s’agit de l’ensemble des copropriétaires.

Le conseil syndical

Les membres sont nommés par l’assemblée générale. Le président n’est pas élu par l’assemblée générale mais par les membres du conseil syndical. La présence d’un président n’est pas obligatoire.

Le conseil syndical peut se faire assister par des experts. Le coût de la prestation est une charge commune générale répartie entre les copropriétaires à l’aide de la clé générale.

Le conseil syndical est chargé par la loi de contrôler et d’assister le syndic. Il peut faire des propositions sous forme de résolutions pour l’assemblée générale. Il est l’interface entre les copropriétaires et le syndic et rend compte de sa mission à l’assemblée générale.

Les décisions prises par le conseil syndical donnent lieu à l’établissement d’un procès-verbal. Il peut se réunir autant de fois qu’il le souhaite.

La loi impartit au conseil syndical un rôle consultatif mais également une mission de contrôle de la gestion du syndic.

Comprendre la comptabilité d’une copropriété

Définitions

Une comptabilité par nature répartit les dépenses par « nature de dépense » (eau, électricité, …). La liste des types de dépenses est définie par l’arrêté comptable du 14 mars 2005.

Une comptabilité analytique répartit les dépenses par destination c’est-à-dire par clé de répartition. Ces clés de répartition sont définies par le règlement de copropriété.

La comptabilité des copropriétés est une comptabilité par nature et une comptabilité analytique.
En effet, les dépenses sont classées par nature et par clé de répartition. Ainsi il peut y avoir de l’eau (nature) pour le bâtiment A (destination 1) et de l’eau pour le bâtiment B (destination 2).

La comptabilité de trésorerie appelée aussi comptabilité en partie simple enregistre les dépenses et les recettes à la date de l’opération de trésorerie (paiement ou recette).

La comptabilité d’engagement, également appelée comptabilité en partie double, enregistre une dépense à la date à laquelle naît une dette (pour les achats) envers un fournisseur.
À l’inverse de la comptabilité de trésorerie, on n’attend ni la facture ni le paiement pour enregistrer la dépense.

Une dette naît selon deux modalités :

  • en cas d’achat d’un bien, la dette naît à la date de livraison du bien.
  • en cas d’achat d’une prestation, la dette naît à la date d’achèvement de la prestation.

Exemple : un syndicat se fait livrer du fioul le 31 décembre mais paie la livraison en janvier de l’année suivante.

En comptabilité de trésorerie, la dépense est comptabilisée au moment du paiement soit sur l’exercice suivant.

En comptabilité d’engagement la dépense est enregistrée le 31 décembre car la livraison a eu lieu le 31 décembre et que la dette est donc née le 31 décembre. On ne s’occupe ni de l’existence d’une facture ni du fait de savoir si le bien a été payé.

Depuis 2007, les syndicats de copropriété doivent respecter les principes d’une comptabilité d’engagement.

La comptabilité en partie simple ne fait pas ressortir les engagements (dettes ou créances) de la copropriété à une date donnée contrairement à la comptabilité en partie double.

Une avance est une somme qu’un copropriétaire prête au syndicat de copropriétaires.

La somme lui appartient et lorsqu’il quitte le syndicat, il part avec. Il y a par exemple des avances de trésorerie qui permettent de  constituer un « matelas » de sécurité financière sur le compte en banque pour éviter d’avoir de temps à autre un compte bancaire en rouge.

Une provision est une somme qui appartient au syndicat de copropriétaires et qui n’est donc pas remboursée en cas de départ du copropriétaire. Les provisions doivent être affectées à des dépenses précises en général des travaux.Il y a une exception. C’est la provision que l’on appelle « fonds de travaux » créée par la loi ALUR qui est créée avant le vote des travaux qu’elle peut financer.

On oppose souvent les mots  « charges » et « dépenses ».

Le mot « dépense » représente une sortie de trésorerie quelle qu’elle soit. Par exemple, l’achat de fournitures s’agira d’une dépense. Je fais un don en fin d’année au facteur, c’est une dépense.

Le mot « charge » représente une somme d’argent que l’on a décaissée ou que l’on va décaisser en contrepartie d’un avantage reçu par le syndicat. Par exemple, l’achat de fournitures est une charge car le syndicat reçoit des fournitures.

Dans une comptabilité d’engagement on enregistre des charges c’est-à-dire des sorties d’argent qui produisent un avantage au profit du syndicat, l’avantage étant  caractérisé par une nature de dépense.

Exercice

C’est la période pendant laquelle on comptabilise des évènements et à l’issue de laquelle on procède à une reddition des comptes.

Un exercice comptable a une date de début et une date de fin, cette dernière étant la date de clôture.

La durée des exercices comptables en copropriété est de 12 mois. Le premier exercice peut cependant être de moins de 12 mois ou de plus de 12 mois, sans cependant dépasser 18 mois.

Il s’agit de la date de fin de l’exercice comptable. Elle est souvent fixée au 31 décembre mais cette date peut être fixée par l’AG à une autre date.

C’est la date à laquelle le syndic arrête les comptes pour les soumettre à l’assemblée générale qui les approuvera ou les refusera (oui, non ou abstention).

En cours d’année, le syndic enregistre des charges. Parallèlement, le syndic enregistre des appels de provisions.

En fin d’année le syndic compare le montant total des charges au montant total des provisions. S’il y plus de provisions que de charges on dit que l’exercice présente un excédent. Inversement s’il y a plus de charges que de provisions, on dit que l’exercice présente une insuffisance.

Les excédents sont crédités sur les comptes de copropriétaires. Les insuffisances sont appelées au débit des comptes des copropriétaires.

Écritures comptable

Ce sont des écritures comptables dites d’inventaire permettant d’établir la situation réelle de la copropriété à la date de clôture de l’exercice. Le plus souvent il s’agit de charges comptabilisées en N ou N+1 qu’il est nécessaire de rattacher au bon exercice. 

Toutes les écritures de charges et de produits doivent être comptabilisées par clés bâtiment A, bâtiment B, ascenseur, etc. et par nature eau, entretien, assurance, etc.

Chronologie dans la fabrication d’une comptabilité

Définitions

Il s’agit d’enregistrer en comptabilité les faits liés au fonctionnement de la copropriété. Une écriture à toujours un emploi (une charge) appelé débit du compte et une contrepartie (ressource) appelé crédit du compte. Le débit doit toujours être égal au crédit.

Il en existe plusieurs par catégorie d’écritures : banque, caisse, achats, appels de fonds, opérations diverses. Ils retracent l’ensemble des écritures de l’exercice.

Un compte est utilisé par nature de charges, de produits ou de tiers (fournisseurs, copropriétaires, banques par exemple). Le plan comptable des copropriétés fixé par décret définit l’ensemble des comptes pouvant être utilisé. À la fin de l’exercice, le compte donne le détail de toutes les écritures comptabilisées dans celui-ci et le solde.

Tous les comptes détaillés classés par numéro sont regroupés dans le grand livre. Le total des mouvements débits des comptes est égal au total des mouvements crédits des comptes.

La balance des comptes représente tous les comptes mais sans le détail des écritures. Pour chaque compte figuré seulement les cumuls des débits, les cumuls des crédits et le solde (différence entre les deux). Comme le grand livre la balance est toujours équilibrée.

Les copropriétaires ont accès à certains documents comptables restreints. Le conseil syndical a droit de se faire communiquer tous les documents établis par le syndic. Le logiciel Copro-Eco gère la communication avec toutes les parties prenantes.

Lire et interpréter les documents comptables spécifiques à la copropriété

Représente la situation patrimoniale de la copropriété : partie gauche ce qu’elle possède, partie droite ces engagement.

Elle permet de visualiser l’ensemble des charges et produits de fonctionnement courant de la copropriété ainsi que les charges et produits liés aux travaux et opérations exceptionnelles. Les montants sont indiqués avec comparaison avec l’exercice précédent et les budgets votés ou à voter. C’est une ventilation par nature et non par clés de répartition.

C’est une analyse des charges et produite par clés de répartition sur 4 exercices (montants réels et budget voté ou à voter).

Il s’agit de l’analyse des travaux n’entrant pas dans le budget de fonctionnement courant de la copropriété et opérations exceptionnelles.

Les renseignements fournis par cette annexe ne proviennent pas de la comptabilité mais de données extra-comptables précisant l’état d’avancement des gros travaux et opérations exceptionnelles.

Que fait la suite Copro-Eco et Doc-Manager ?

Copro-Eco est un logiciel de comptabilité des copropriétés destiné aux syndics non-professionnels.

Doc-Manager permet d’archiver les documents de la copropriété mais aussi de transmettre les documents prévus par la loi aux diverses parties (conseil syndical, copropriétaires, etc.).

Les deux logiciels sont intégrés.

Depuis 2005, ce logiciel, accessible sur le net, permet aux syndics qui ne connaissent pas parfaitement la comptabilité, de réaliser de façon autonome 90 % des tâches d’un comptable. La presque totalité du dispositif est automatisée.

Le syndic saisit des données et le logiciel fabrique la comptabilité, c’est-à-dire les écritures comptables. Le syndic n’a donc pas besoin de connaître le plan comptable de la copropriété et les schémas comptables correspondant aux évènements. Le logiciel le fait à sa place.

Pour ce qui n’est pas automatisé, l’intervention d’un expert-comptable permet au syndic non professionnel de finaliser son travail sans avoir la crainte de ne pas aboutir. Cette prestation réalisée d’un expert-comptable permet de garantir aux syndics non-professionnels une prestation réalisée dans des conditions légales, en conformité avec l’ordonnance de 1945 sur le monopole des experts-comptables.

La mutation des lots est gérée de façon automatique ce qui inclut le transfert des avances du vendeur vers le compte de l’acheteur.

Les appels de provisions :

  • calculent le montant de l’appel,
  • rappellent le solde du compte avant l’appel et la liste des paiements effectués depuis le début de l’exercice
  • et rappellent le montant des différentes avances du copropriétaire.

Les états individuels :

  • les relevés de compte donnent la liste des mouvements sur chacun des 5 sous comptes du copropriétaire depuis le début de l’exercice;
  • les possibilités de régularisation donnent, outre le montant de la régularisation sur le compte du copropriétaire, le montant des charges récupérables sur les locataires et de la TVA payée, déductible par un assujetti.

Les états généraux :

  • Les états comptables :
    – la balance,
    – le grand livre général,
    – le grand livre analytique,
    – les journaux (achat, vente, banque, report à nouveau, appel de fonds, régularisation, etc.),
    – et le relevé général des charges.
  • Les annexes :
    – annexe 1 (après régularisation de l’exercice en cours),
    – annexe 2,
    – annexe 3,
    – annexe 4 (état des travaux achevés au cours de l’exercice),
    – annexe 6 (solde des copropriétaires avant et après régularisation).
    L’annexe 5 n’est pas automatisée car elle est faite sous le contrôle de l’expert-comptable.
  • La gestion des charges récupérables,
  • la gestion des factures multi-taux de TVA et multi-clés de répartition,
  • la gestion des travaux bénéficiant de subventions ou financés par emprunt,
  • et une prestation comptable réalisée dans des conditions légales évitant les poursuites pour exercice illégal de la comptabilité.

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